10 mai 2023

Tout savoir sur l’arrimage de la marchandise : principe et objectifs

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Le terme « arrimage » n’est pas uniquement utilisé dans la sphère du transport routier de marchandises : on s’en sert également dans le transport maritime, par exemple. Et dans les deux cas, la signification est similaire. En effet, l’arrimage fait écho aux opérations de chargement du véhicule réalisées dans l’optique de stabiliser l’ensemble et d’éviter que la marchandise ne bouge. Cette étape occupe un rôle décisif dans la chaîne logistique : une marchandise qui n’est pas correctement positionnée risque de subir plus facilement des dommages… Il ne faut donc rien laisser au hasard à ce moment du transport routier.

L’arrimage dans le transport routier, en quoi ça consiste ?

Lorsqu’on effectue un arrimage en tant que transporteur professionnel, on fixe les colis, palettes et autres marchandises dans (ou sur) le véhicule. Il s’agit de les ancrer de la manière la plus efficace possible contre le plateau et les parois du camion, à l’aide de matériel spécifiquement élaboré à cet effet.

Les techniques d’arrimage varient en fonction du poids de la marchandise et de son coefficient de frottement (qu’on appelle parfois aussi « coefficient de friction »). Très concrètement, ce coefficient renvoie au rapport entre la force de glissement et la force de maintien au moment de l’entrée en contact entre deux surfaces.

Afin de garantir la réussite du transport routier de marchandises, le chargement doit toujours être parfaitement stable. Pour cela, on n’hésite pas à immobiliser les cartons et palettes avec toutes sortes de dispositifs de verrouillage (sangles, chaînes) et de calage.

Les professionnels qui se chargent d’arrimer la marchandise dans le véhicule ont été formés à ces techniques et à leurs enjeux. Les transporteurs attendent de ces personnes une véritable qualité opérationnelle, tant dans la méthode de travail que dans le choix des accessoires (cornières, gaines de protection, etc.).

Qui est responsable de l’arrimage de la marchandise ?

Le calage et l’arrimage relèvent de la responsabilité du transporteur. Quand il prend en charge une mission de transport de marchandises, il se plie en effet à une obligation de résultat. Dans ce cadre, il se doit de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour livrer la marchandise en temps et en heure et éviter tout litige (dégâts, pertes, vol, chutes, etc.).

Le client, de son côté, se doit de transmettre toutes les informations utiles à son transporteur, afin de l’aider à adapter l’arrimage en fonction de la nature et des spécificités de la marchandise. Il est également tenu pour responsable du conditionnement et de la protection de sa marchandise (emballage et préparation avant l’envoi).

Les principaux accessoires d’arrimage de la marchandise

Chaque transporteur peut utiliser des accessoires d’arrimage différents, en fonction de la nature de la marchandise prise en charge et de ses process existants. Beaucoup choisissent de mettre en place des sangles associées à des dispositifs de mise en tension. Dans certains cas, les chaînes sont également nécessaires (pour les engins de manutention et les machines utilisées dans les travaux publics ou le bois). De plus, on peut travailler avec des câbles. Au-delà de ces accessoires opérationnels, un bon arrimage nécessite souvent le recours à des cornières pour protéger les angles des colis ou encore des tapis anti-glisse si le plancher du camion n’est pas déjà prévu à cet effet.

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